(Mariage) Dernière partie - Dans la peau du Mari



On parle souvent du mariage comme du jour rêvé d'une femme. Depuis toute petite, elle a imaginé ce que serait ce grand moment, la robe, les fleurs, le lieu... Et l'homme, lui, n'y pense que quand cela se concrétise et fait les chèques. Comme l'épisode du mariage de Monica et Chandler dans Friends dans lequel elle sort le grand livre du mariage rangé par catégorie qu'elle a préparé depuis des années. Lui n'a pas le droit d'y toucher et de se mêler de l'organisation. Cliché ou presque ! Car on ne va pas se mentir le mariage c'est plus un truc de fille. Vous avez pratiquement toute les grandes lignes du déroulé dans un coin de votre tête, qui n'attendent que la demande de monsieur pour être déballées au grand jour.

Nous, on s'est rendu compte très vite que nous avions ce même désir de mariage. Ce même concept de la vie : fiançailles puis 1 an après mariage puis bébé... C'est vrai que ça nous a facilité les choses. Dans ma famille je n'ai connu que ça, tout le monde est marié, je ne pouvais donc pas concevoir la vie à deux sans mariage, sans sceller devant nos proches notre amour inconditionnel. Je ne le vois pas comme une obligation sociétale, une corde que l'on se met autour du cou, ou un acte dénué d’intérêt : puisque l'on s'aime à quoi bon se marier on s'aime c'est tout. Le mariage c'est plus qu'un bout de papier, c'est une promesse que l'on se fait, un engagement réel, une déclaration d'amour. C'est une étape de la vie qui mérite d'être vécue une fois et normalement qu'une seule fois ! Mais je conçois parfaitement que chacun puisse avoir une conception différente de la vie à deux. Bref nous on voulait se marier !

J'ai connu dans ma vie d'adulte trois instants dont la charge émotionnelle a dépassé tout ce que je pouvais imaginer. Mon entrée dans la synagogue au bras de ma mère, la découverte de ma magnifique – future – femme dans sa robe de mariée, et évidemment la naissance de notre fils. C'est difficile à décrire mais je dirais que c'est un mélange de joie et d'accomplissement. A chaque fois je pense que je me suis dit « on y est, on a réussi, et qu'est ce que c'est beau ». Prendre autant de bonheur en pleine face, génère une surcharge d' émotion qu'on essaie tant bien que mal de cacher. Il est impossible de se préparer à ce que l'on va vivre, autant pour le mariage que pour la naissance de son premier enfant. Et pourtant ce mariage on l'a bien préparé !


A la différence de Chandler, j'ai eu le droit de donner mon avis. Nous avons choisi ensemble la plupart des prestataires et j'étais d'accord avec les rêves de petite fille de Delphine. Nous avons eu la chance de pouvoir réaliser le mariage que l'on souhaitait, on se demande d'ailleurs toujours comment on a fait pour mettre autant d'argent de côté. Au final quand on a un objectif qui nous tient à cœur, on se donne tout les moyens pour y arriver.
Toute cette année de préparation est vraiment palpitante. On se prend pour des wedding planners à chercher l'idée originale, le lieu d'exception, l'orchestre parfait... On rencontre, on discute, on négocie, c'est une vraie épopée. Et arrivé le jour J on était plutôt fiers de nous ! Je n'aurais qu'un seul regret aujourd'hui c'est d'avoir été trop classique dans mes choix de costumes et de ne pas avoir pris un coiffeur. C'est aussi notre jour à nous les hommes, et il faut être au top ! Je serais allé la veille chez le coiffeur avec lequel j'aurais déjà testé une coupe quelques mois auparavant, je serais allé chez le barbier pour être au poil, et j'aurais mis un costume trois pièces. J'aurais choisi la tenue définitive après avoir parcouru des dizaines de magasins et essayer une multitude de combinaisons. Le reste, du pur bonheur.

Revivons quelques moments clés.
La mairie, la case administratif, le passage obligé, autant aussi en faire un moment marquant. C'est le top départ du mariage, le lieu qui donne le coup d'envoi. Il n'y avait pas vraiment de stress plus une gêne, c'était comme le premier jour de boulot, on ne sait pas trop où se mettre, quoi faire, comme se tenir. J'avais hâte que ça démarre pour savoir comment ça allait se passer. Car il faut savoir que je suis le premier à me marier dans mes potes donc je n'avais pas vraiment de point de comparaison. Au final, la mairie restera un moment très agréable, qui donna le ton à notre mariage et me décrispa. C'est parti et ça va être fou !
La synagogue, le « vrai » mariage. Ce lieu sacré apporte une intensité. De l'entrée, à la découverte de Delphine dans sa robe, aux mots échangés avec ses proches à la fin, l'émotion aura été à son comble. Là je me suis dit que c'était réel, que j'allais m'engager aux côtés de la femme que j'aime.
La soirée, la cerise sur le gâteau. Après le conventionnel, le rituel, place au festif. Il était temps de célébrer notre union. J'ai passé une soirée extraordinaire, la piste était toujours pleine, de magnifiques surprises. A la fin de cette soirée, j'étais comblé et heureux. Nous avions eu notre mariage de rêve et j'ai épousé la femme que j'ai tant désiré et qui me correspond à tous les niveaux. On a pu transmettre et partager notre bonheur avec tout nos amis et notre famille. Nous avons célébré l'amour, célébré notre amour.
On s'est promis de se remarier pour nos 10 ans sur une plage, alors rendez-vous dans 7 ans pour mon prochain post mariage !




Commentaires

Pauline a dit…
Merci pour ce beau billet, c’est vrai que le point de vue masculin est souvent négligé quand on parle de mariage. Ça m’a permis de me mettre dans la peau de l’autre.
Delphine Maarek a dit…
@Pauline

Merci beaucoup pour lui :)