Carnet rose et nuits blanches

Je me vois encore foncer dans un magasin bio pour acheter de l’extrait pur d’Aloe Vera. On était en janvier 2014, je n’étais pas enceinte mais j’espérais l’être bientôt. Je voulais préparer ma peau. Je suis du genre impatient. J’avais le prénom avant de faire un test et je voulais un bébé du printemps. Je disais que je serais une maman ferme, que mes enfants ne crieraient pas. J’étais persuadée que je mangerais sainement pendant mes grossesses, je parlais de vitamines, de nutriments. Et puis je suis tombée enceinte, en hiver. Et puis je me suis enfilé un MacDo par semaine. Aaron est arrivé et il a tout bousculé.
J’avais une crainte, énorme, ridicule, exagérée et égoïste. J’avais peur d’avoir des vergetures sur le ventre. Moi l'accro des deux pièces que je collectionnais par dizaines, j'angoissais à l'idée de dire adieu à mon joli ventre lisse. J’ai passé des heures sur internet à lire des comptes rendus dermato et des forums pour trouver des produits miracles, des astuces secrètes et des potions magiques. J’ai passé ma grossesse à me tartiner de crèmes et d’huiles, compter les semaines, savoir que plus le terme s’approchait et plus les chances d’en avoir grandissaient, me regarder, les attendre avec nervosité. Quand Neva est née, j’étais encore en salle de travail quand j’ai pris quelques instants pour inspecter mon ventre soudain aplati et regarder de quoi il avait l’air. C’était superficiel et complètement con, mais je l’ai fait. Il y a plein de choses que j’ai faites dont je ne suis pas fière, qui ne sont pas forcément en accord avec mon nouveau rôle de mère, et que je n’ai jamais dit, pas peur d'avoir l'air irresponsable ou moins respectable. Laisser pleurer par fatigue, faire semblant de ne rien entendre la nuit, donner le biberon d’une main en commandant des fringues de l’autre à 5 heures du matin.

Y a-t-il des bons et des mauvais choix ?

On nous dit souvent que le bon choix, c’est celui avec lequel on est à l’aise. On nous dit de faire comme on le sent. On nous dit qu’un biberon bien donné est meilleur qu’un allaitement forcé. Et ça vaut pour tous les sujets. Le portage, le cododo, les vaccins, l’éducation, les jouets en bois, les petits pots, les laits végétaux. Y a-t-il des limites à ces grandes principes positifs, à cette maternité soit disant décomplexée et bienveillante ? J’ai lu un article sur l’accouchement et les débuts d’une jeune maman qui s’appelle Caroline Receveur et qui fait beaucoup de vagues. Au début, comme beaucoup, j'ai pas compris. Le coup de la péri qui se transforme en rachi, la césarienne choisie, la nounou de nuit. Comme les trois-quart des gens, mon réflexe premier a été de me comparer, et je me suis dis qu’elle passait à côté de sa maternité. Ben oui vous comprenez, moi, au début j’ai beaucoup galéré. Moi j’ai accouché par voie basse deux fois, moi j’ai subi les nuits blanches, moi j’ai à tout jamais la cicatrice de l’épisio et le spectre des forceps qui me hante. J’ai cru qu’ils avaient fait de moi une maman. J’ai cru que j’avais du mérite parce que j’ai eu les ventouses et que mon bébé pesait plus de 4kg. La maternité se mesure-t-elle à la hauteur des galères que l’on vit ou de l’amour que l’on porte ? 

Je n’ai pas allaité. Ils ont dormi dans leur chambre avant leurs 6 mois. Je n’ai pas toujours tout fait, loin de là, on partageait toutes les tâches avec le papa. Je déteste les cris. Les pleurs me crispent. J’angoisse, je stresse, je perds patience, je suis désemparée. On est partis en week-end quand Aaron avait deux mois. On le confiait sans complexe, parfois même c'était un véritable soulagement, tant les débuts étaient éprouvants. Quand notre deuxième enfant est né, c'est mon homme qui s’est le plus levé la nuit. Lui, il sait bercer patiemment en regardant le noir, il sait rester zen. Je ne crois pas avoir été une moins bonne mère, ni que ma fille m’aime moins à cause de ça. 

Avouer ses faiblesses, une forme de force ?

Et si cette maman avait simplement eu peur ? Et si cette maman ne s'était pas sentie à la hauteur ? Et si elle préférait faire à sa manière, avec ses limites, dans sa zone de confort ? Quand on a la possibilité de s’épargner certaines difficultés et que l'on fait ce choix, est-ce un manque de courage ou un signe d'humilité ?
J'ai compris que je ne sais pas bercer en chantant des comptines pendant des heures. J’ai eu peur d’être nulle, que mes enfants ne m’aiment pas. J’ai eu peur de mal faire, d’être une mauvaise mère. Quand mon premier est arrivé, je ne savais pas par où commencer, ni comment l’apprivoiser. Il y a des choses sur lesquelles j’ai préféré être secondée et d’autre pour lesquelles j’étais assez à l’aise pour être aux commandes.  On ne naît pas mère, on le devient. Je suis devenue maman après un bon bout de temps. Un jour j’ai vu que j’avais une vergeture là où trônait le glorieux piercing de mes 17 ans et, bien sûr, que je ne regrette rien. J'avais des idées, j'avais des craintes, l'eau coule sous les ponts, je m'en fous maintenant, je suis maman. Un jour, j’ai appris à mettre la bonne dose de polysilane sur la tétine, à connaître l'endroit exact qui le chatouillait le plus sur son petit corps, et à traduire au reste du monde que lorsqu’il disait "carotte" ça voulait dire "orange". Certaines mamans ont un déclic d’une seconde et d’autre ont besoin de temps. Si la vie nous permet des facilités matérielles ou financières, un jour ou l’autre, on est tous confrontés à ce qu’on ne peut pas anticiper ni contrôler. Les fièvres, les cauchemars, les bobos et les pleurs du soir. On apprend, sans cesse, on apprend, tout le temps. C'est important de rester solidaires. 

Je parle de ma vie de maman sur Instagram et sur mon blog depuis 3 ans. S’il y a bien un domaine qui divise plus que la politique et le conflit israélo-palestinien, c’est la parentalité. S’aventurer sur le sujet de la maternité et de l'accouchement en allant dans le sens inverse des grands principes préconisés par l'imaginaire collectif, c'est pas juste casse-gueule, ça relève du masochisme ou de l'héroïsme. Pas héroïque pour les choix en eux-mêmes, mais pour le fait d'oser aller à contre-courant, et l'assumer. Oui c'est dur de dire adieu à son corps d'avant, oui ça fait chier d'avoir des vergetures, oui on voudrait bien une nuit de sommeil réparateur, oui, on peut avoir envie d'un enfant et avoir peur quand même de mettre le pied sur la planète parents
Il est difficile d'être différent, de bousculer les codes, encore plus de parler de l’envers du décor. Personne ne savait, quand je fumais comme un pompier entre deux micro-siestes, pendue à ma fenêtre. Personne ne devait deviner que je pleurais d’épuisement sous ma douche. Personne ne sait le milliard de questions que je me pose encore quotidiennement. 
C'est en me comparant que j'ai compris que l'on avait tort de se comparer. Il n'y a pas de classement, pas de points perdus ni gagnés. Chacun à sa propre recette. Laissons les gens trouver la leur avec leur bébé. Ils ont toute la vie pour se connaître. 

Elle ne s’est pas levée la nuit ? Il en fallait du courage pour l’avouer au grand jour. 
L’important c’est pas ça. Quand il sera grand, son fils lui dira. 
Après tout, le plus important, c'était son amour.






Commentaires

Anonyme a dit…
Merci pour ces douces paroles! Je pense que tu résumé la situation avec beaucoup de talent ❤
Julie a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Audrey a dit…
Toujours un réel plaisir de te lire 😍 tu as tout juste ❤
Maud a dit…
J'ai eu le même réflexe que toi au départ, je me suis dis "non mais pourquoi choisir la césarienne alors qu'elle a cette chance de pouvoir accoucher par voie basse?", moi qui ai connu une césarienne d'urgence pour mon premier alors que je rêvais d'une voie basse, je me suis aussi dit "mais pourquoi pas de visite?", puis je me suis souvenue de mon état de fatigue après les 10 visites quotidienne que je pouvais avoir pour mes deux loulous... Puis j'ai pris le temps de repenser à tout sa et je me suis dit qu'après tout si elle se sentait parfaitement épanouis dans son rôle de maman de cette manière, alors il faut respecter ce choix.
Nous sommes toutes différentes face au choix que nous avons à faire dans la vie, et malheureusement nous vivons dans une société où tout doit être contrôler mais aussi juger. C'est un peu ce que je reproche aux réseaux sociaux, même si grâce à eux je découvre des personnes comme toi pleines de bienveillance et tellement vrai.
En tout cas elle a été bien courageuse pour faire cette article.
Erika a dit…
Delphine,...ta plume est tellement parfaite.
Erika a dit…
Delphine...ta plume est tellement parfaite.
Morgane a dit…
Encore un magnifique article. J’aime ta bienveillance envers les autres et il est tellement important de l´etre pour se comprendre et se soutenir. Effectivement je pense également qu’il faut savoir s’écouter et accepter que les choix d’une autre personne ne sont pas les mêmes que les nôtres. Car après tout chaque être humain est unique. Merci pour ton écriture si spontanée et rassurante.
Blushetbiberons a dit…
Perso je ne vois pas où es le problème dans son article et les polémiques des unes et des autres me fatigue �� chacun fait ce qu’il veux non? Et comme il peut ? J’ai détesté ma grossesse , en plus des soucis de santé que cela m’a engendré, j’ai déteste voir mon corps s arrondir et , désolé je vais m attirer des foudres, je le trouvais hideux comme sa. Et à l’inverse de Caroline j’avais peur de la césarienne car peur d avoir une cicatrice qui gâcherait du coup mes été sur la plage. Futile pour certaines , incompréhensible pour d autres mais c’est le cas. J’avais hâte d accoucher pour récupérer mon corps. Quand ma Chouquette est née , il y a eu 9mois de cododo mais par conviction ou autre mais aussi parce que exténuée sa me permettais de ne pas avoir à me lever la nuit quand elle se réveillait toutes les 3h....je n’ai pas allaité, prise de bec avec la sage femme qui m’a poussée au biberons j’ai cède et alors? Suis je une mauvaise maman pour autant ? Je ne veux pas que ma fille boive de sodas mais une fois par mois on va au macdo et elle mange ses nuggets avec amour. Pas trop logique....je ne voulais pas de jeux électroniques mais j’avoue que parfois Netflix me sert de nounou pour pouvoir faire le ménage/repassage etc....elle est couchée semaine comme weeeknd a 20h. Pour certaines c’est abusé pour d’autres c’est limite trop tard. Elle mange avec ses doigts, j étais anti lingettes, maintenant je trouve sa drôlement pratique pour les toilettes...bref tout sa pour dire que être mère c’est pleins de paradoxes enfin chez moi mais je ne suis pas la meilleure des mamans , mais après tout qui peut être considérée comme une bonne maman? Et si chacun faisait comme il le souhaitais? Et si les autres se mêlais de leurs propres affaires ??? Bref encore une fois j’ai adoré te lire et me retrouve tant dans ce que tu racontes ❤️
Salomé a dit…
Toujours brillante de sincérité ... magnifique article pour ne pas changer .
Et pourtant Je fais partie de celles qui se sont désabonnées de l’instagram de Caroline Receveur. Bien sûr en tant que mère on fait ce que l’on veut et surtout ce que l’on peut. Mais on ne pas prôner quelque chose comme la césarienne. Ça me choque profondément de lire que c’est pour éviter au bébé la violence d’un accouchement. Elle a fait un choix ok, mais qu’il soit alors complément assumé. La césarienne est d’une violence inouïe pour un bébé (surtout programmée puisque le travail ne s’est pas lancé) contrairement à un accouchement voir basse qui est fait pour finir le développement du fœtus. Je trouve cela incroyablement hypocrite d’avancer que c’est dans l’intérêt de l’enfant alors que c’est pour elle. Mais comme tu le dis dans ton article pourquoi pas après tout ? Ce n’est pas ça qui m’a fait me désabonner. Quand on écrit un article, du n’importe quel support, on s’expose à des remarques, des réflexions, des désaccords. Pourquoi s’offusquer lorsque les lecteurs ne sont pas du même avis ? On est censés lire et passer notre chemin ? S’il ny a pas d’échange ou est l’intérêt ? Faire du placement de produit et puis c’est tout ? A
Anonyme a dit…
Mais mon Dieu que tu es incroyable. Tout le temps, pour tout, je pense les mêmes choses que toi, c'est dingue comment t'es ma copine et que tu ne sais rien de moi, comme quand je regarde secret story. Blague à part, c'est bien dit, soutenons-nous les unes les autres, au lieu de se juger. Soyons fières intérieurement d'avoir eu plus de courage à certains moments, et beaucoup moins à d'autres. J'ai fumé pendant ma grossesse, et j'ai pas eu de péri. Mon premier mangeait bio et je me suis abonnée à Joone pour le deuxième, le premier mange des Mcdo à 2 ans, et je mets beaucoup trop de polysilane sur la tetine du deuxième.
Je berce jusqu'à l'épuisement, mais à 6h du mat "il apprend la patience". J'ai commencé le laser pour 3 petites vergetures même pas 2 mois après mon accouchement, et c'est le prix de 14 poussettes. MERCI à toi, MERCI à elle. On fait toutes de notre mieux.

Julie (djooouuu sur insta <3)
Carooo a dit…
Bonsoir et merci pour ton article. Je suis assez partagée sur son témoignage...
Concernant son accouchement cela ne me choque pas. Par contre concernant leurs présence auprès de leur fils cela m attriste pour leur enfant.
Qui n a pas rêver d avoir une nurse la nuit quand bébé est malade et que ses parents sont épuisés et aussi malades??? On l a tous rêver à un moment... mais l enfant, lui qui a passé 9 mois dans notre ventre a juste besoin de sentir la présence de ses parents, avoir en eux ses repères. Et des sa naissance son repère devient une nurse ... une personne étrangère...
Mon fils passé 10h par jour chez sa nounou, 5 jours par semaine. Il adore sa nounou mais le soir, le weekend, la nuit, les vacances nous sommes la pour lui. Lorsque nous le récupérons un magnifique sourir ilumine son visage et ses petits bras nous serrent très fort le coup. Il a besoin de nous, nous sommes ses repères.
Pour les bons côtés il y a papi, mamie, Tata, tonton. Un parent, lui, doit tout prendre et tout donner à son enfant. Vers qui se tournera leur enfant lorsqu il aura un chagrin et que sa nurse ne sera pas présente? Auront ils pu créé se lien avec lui ? Ne se sentira t il pas abandonné plus tard ? C est la que cela me gêne et m attriste pour cet enfant.
Merci pour ton article qui nous fait réfléchir mais pas regretté d avoir été présents à 2h, 3h, 4h... La nuit lorsque notre enfant est malade ou fait des cauchemars.
Carooo a dit…
Bonsoir et merci pour ton article. Je suis assez partagée sur son témoignage...
Concernant son accouchement cela ne me choque pas. Par contre concernant leurs présence auprès de leur fils cela m attriste pour leur enfant.
Qui n a pas rêver d avoir une nurse la nuit quand bébé est malade et que ses parents sont épuisés et aussi malades??? On l a tous rêver à un moment... mais l enfant, lui qui a passé 9 mois dans notre ventre a juste besoin de sentir la présence de ses parents, avoir en eux ses repères. Et des sa naissance son repère devient une nurse ... une personne étrangère...
Mon fils passé 10h par jour chez sa nounou, 5 jours par semaine. Il adore sa nounou mais le soir, le weekend, la nuit, les vacances nous sommes la pour lui. Lorsque nous le récupérons un magnifique sourir ilumine son visage et ses petits bras nous serrent très fort le coup. Il a besoin de nous, nous sommes ses repères.
Pour les bons côtés il y a papi, mamie, Tata, tonton. Un parent, lui, doit tout prendre et tout donner à son enfant. Vers qui se tournera leur enfant lorsqu il aura un chagrin et que sa nurse ne sera pas présente? Auront ils pu créé se lien avec lui ? Ne se sentira t il pas abandonné plus tard ? C est la que cela me gêne et m attriste pour cet enfant.
Merci pour ton article qui nous fait réfléchir mais pas regretté d avoir été présents à 2h, 3h, 4h... La nuit lorsque notre enfant est malade ou fait des cauchemars.
Unknown a dit…
Tu as tellement les mots justes je trouve ! Je ne suis pas maman, je ne m’en sens pas encore prête, mais qu’est ce que ton article me semble rassurant ! Évidemment ça ne doit pas être simple tous les jours, la vie n’est pas un conte instagram.. et c’est tellement bête de se juger et de se comparer, au lieu de s’epauler et d’être bienveillant. Je suppose qu’il n’y a pas de notice de la maman parfaite livrée avec le bébé à la mater, raison de plus pour être indulgente face aux inquiétudes de nos paires.
Merci pour tes articles si authentiques, c’est un réel plaisir de te lire ��
Anonyme a dit…
Bravo pour ce texte ! Tout à fait d’accords on ne naît pas mère mais on le devient bien . On est tous différent est c’est bien pour cela que on n’accouche pas pareil non plus . Chacun ces choix , même moi je doit avouer que j’aurais préférer une césarienne si j’avais pu ( l’episio Une horreur ) ! Bref , tu l’a bien dit le sujet de la parentalite divise et c’est bien dommage du moment que nos enfants sont aimer et choyer je ne voie pas ou est le problème .
Jo a dit…
Tellement juste et tellement bien dit.....personne n a le secret de comment bien faire grandir son enfant....chacune et chacun nous apprehendons et vivons cette aventure à notre façon....et c est tellement facile de juger. Bravo Delphine et bravo Caroline de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas
Unknown a dit…
Merci de donner du sens à cette polémique. Je trouve que votre article est un parfait exemple de tolérance et beaucoup gagnerait à réfléchir ainsi ! Votre plume mériterait un bel ouvrage.. Vous avez un véritable don. Belle soirée à vous et votre famille.
kanza francine a dit…
Moi j'aime bcp cet article, moi je m'étais toujours considéré comme une maman normale,je fais les choses à ma manière, j'ai pris de conseil ça et là et adapté à ma manière. je n'allaite pas et jen parle car cela ne me rend pas moins maman que d'autre. j'apprends à ma manière mon rôle de maman au quotidien sur mes filles. ya de chose que je fais moins bien avec l'aînée et que j'ai géré avec la deuxième, je prend de l'âge et de l'expérience. au contraire jai envie de m'arrache les cheveux à chaque fois qu'on me fait une réflexion sur ma manière d'être avec mes filles,comme si les choses devaient être faites de telle ou telle manière.
Unknown a dit…
chaque mère est parfaite aux yeux de leurs enfants, et oui on change notre façons de penser le jour ou on devient parents même jeunes (maman de 22 ans d'un petit de 11M bientôt) et oui je fais au feeling, mais mon fils est heureux et en bonne santé c'est le principal!! tu as tous dit ta simplicité et ton cœur tes enfants et ton homme ont de la chances
Bisous Delphine :)
Unknown a dit…
Un tire-lait dans une main, téléphone dans l’autre Et bébé coincé sous Le Bras je prends le temps de le dire : je t’aime Delphine, toi et tes articles qui font du bien ❤️
MetrileJade a dit…
Ok, t’es mots m’ont touchée! Et je suis entièrement d’accord! Et moi aussi j’ai pleuré sous ma douche, en silence. Par peur qu’on croit que je ne suis pas à la hauteur. Par peur que mon chéri soit moins fier de moi si je craque.

Et ta dernière phrase me touché parcequelle est vraie: l’important c’est l’amour! Tant qu’il est là, la façon de le donner est elle importante?
Jessica a dit…
Comment dire .... c’est tout à fait ce que j’ai pensé en lisant son article !! Pourquoi devons nous juger et se comparer? Nous sommes des mamans mais avant tout des etres humains et qui dit être humain dit tous différents non? Je ne suis pas pour ou contre ce qu’elle a fait et non je ne me cache pas derrière ça pour paraître neutre pour éviter de donner un avis tranché !! Y’a pas de bon ou mauvaise méthode en soit!! C’est un tout la vie de parents et entre autre la vie de maman est tellement complexe par apport à son passé son présent son futur ... bravo à elle d’avoir osé le dire d’avoir été transparente avec sa communauté et un grand bravo à toi pour cet article qui est encore une fois super bien écrit !!!! C’est un plaisir de te lire à chaque même quand je ne suis pas de ton avis d’ailleurs !! Tu as du talent !! 😉
Se_veryne a dit…
J'adore te lire. Tu exprimes si bien les choses, l'authenticité de nos vies. Je suis tout à fait d'accord avec toi. C'est sur que certains comportements de parent nous laisse parfois perplexes, mais aussitôt je me ravise pcq chacun fait comme il le sent et comme il peut surtout. Tant que l'éducation se fait dans l'amour, dans beaucoup beaucoup d'amour. Bise à ta jolie famille.
BRAVO ! Vive les mamans parfaitement imparfaites :)
Justine a dit…
Juste ❤
Tellement bien écrit
NC a dit…
Je me reconnaît bien là dans tes paroles. La peur de voir le corps se transformer.
Se badigeonner de crèmes, huiles et tout ce que l'on peut pourvu que ces vilaines vergetures n'apparaissent pas. Sans parler des 2 ou 3 litres d'eau à boire tous les. Jours pour sois disant bien hydrater de l'intérieur... Puis, à 8 mois, bébé de 3 kg et bim ça craquouille un peu... Larmes, colère etc. J'en avais peur d'en vouloir à ma fille (mère indigne) et une fois qu'on les serre dans nos bras, on oublie tout...
Cha a dit…
Totalement d’accord avec cet article magnifiquement bien écrit. La maternité n’est pas une compétition. Il n’y a aucune vérité absolue en maternité. Les enfants ont besoin d’amour et de joie. Ce qui compte le plus pour moi c’est de les voir heureux, de les voir sourire et rire. C’est tout ce qui compte. Elle a eu une césarienne programmée j’en ai eu une en urgence. Au final les deux sont des césariennes. Si la sienne avait été en urgence personne n’aurait rien eu à redire. Ce qui est ridicule puisque c’est le même résultat. J’ai allaité deux semaines et l’ai mis au biberon parce que trop de fatigue et plus de lait. Elle l’a fait dès qu’il est né. Encore une fois au final même résultat. Je pense qu’être maman c’est aussi apprendre la tolérance , l’apprendre et la transmettre. Parce que les enfants sont tous différents les uns des autres et qu’ils en restent tous autant uniques et merveilleux. Celles qui se sont permis de juger, critiquer voir être insultantes et blessantes, je ne peux pas le comprendre. J’ai plus de mal à comprendre ces personnes là, qu’elles soient mamans ou non, que les choix qu’à pu faire Caroline Receveur en l’occurrence ou n’importe quelle maman qui aurait fait différemment de moi. Parce que la vérité c’est qu’on fait toutes comme on peut du mieux qu’on peut. Si c’est pas pareil de toutes façons nos enfants ne sont pas tous pareils non plus. Chacun fait comme il peut. Tant qu’elle l’aime son fils et qu’elle lui donne cet amour alors il est où le problème. Parce que c’est ça dont ils ont besoin nos enfants. De l’amour et de la joie. Enfin c’est ce que je pense et j’ai mal au cœur quand je vois toutes ces personnes qui jugent très durement des choix différents des leurs parce que je me dis que leurs enfants vont manquer de tolérance. Et j’ai plus de mal à comprendre cela que tout le reste qui fait polémique. Quoi qu’il en soit chacun a le droit de faire comme il veut et de penser comme il veut. Merci pour ton article qui est super. P.s : j’ai pleuré aussi sous la douche , j’ai fumé aussi comme un pompier entre deux siestes pour la fille alors qu’en javais arrêté deux ans auparavant. Mais à quel point je les aime mes enfants. Je ne regrette rien.
Julie a dit…
Merci merci et enflrz encore merci toujours un plaisir de te lire Delphine
Anonyme a dit…
Bravo pour ce texte d avouer ce que beaucoup de personne vivent au quotidien sans oser en parler, je me reconnaît tellement dans tes textes sa fait un bien fou!! Merci
Anonyme a dit…
Merci pour cet article, tu as raison il faut arrêter de comparer, de juger ce n’est pas un concours pour être la meilleure mère on fait juste de son mieux ❤️
Unknown a dit…
Quelle jolie plume.. toujours un plaisir de te lire..
Pour ce qui est des choix de cette femme, ce que j'ai trouvé triste c'est celui de la nounou de nuit.. Pour moi le lien se construit aussi dans la difficulté. Bien des fois j'ai eu envi de pleurer avec mes bébés la nuits tellement j'étais épuisée et impuissante face à leur douleurs intestinales dues à leur colopathies, mais je finissais par leur dire "Je suis là, je sais que tu souffre et je me sens nulle de ne pas savoir te soulager mais je suis là avec toi" je n'imaginais pas qu'ils vivent leur souffrance sans moi à leur côté, quelle soit physique ou émotionnelle. Les imaginer pleurer sans mes câlins me faisaient trop mal. Du coup ils sont de vraies pot de colle à maman aujourd'hui :) mais après tout peut être que ce serait quand même le cas si j'avais passé le relais de temps en temps.
Merci en tout cas pour ces articles tellement émouvants.. Du pur bonheur